VF. n’a pas de CV.

On sait par une exposition à Saint-Jean de Braye (Loiret) qu’il se prénommait Roger ; mais il aurait pu avoir d’autres noms… (RVF?)

Dans les années 80, il a fréquenté Gérard Masson et Manuel Sanchez dans les années 90. Ses peintures connues de 1993 formaient une série nommée « Tambours ».

Pour la petite histoire, ils a participé à plusieurs expositions de groupe entre 84 et 93: « Défilé de Meuble » à Oulan-Bator, « Hors Limites » au CAC D’Orléans, « Les Allumés » à Nantes, « Art et Nature » à Joué-lès-Tours (Indre et Loire).

gérard masson, peintre, vf, victor froissard

Sans titre, peinture acrylique sous cadre, 2000

 

Victor Froissart travaille, durant cette année 1993 dans l’atelier de Masson à Orléans. Une carte postale de VF. publiée chez Carted en 1996 en atteste. À l’occasion de cette parution, on remarque que VF. « semble se démettre de l’identité au profit du contenu », il affirme: «…que le nom est en soi une image ».

En Août 1996, il rejoint la 2e BSA (Biennale de Sculpture Amicale de Villefagnan, Charente)..

L’année suivante, il tente une approche de la dimension proprement iconique et réinvestit la figuration par un
muralisme d’atelier : Influencé par Spoerri, il rabat l’image pour quitter le plan illusionniste et choisit la Nature Morte
comme motif au développement de sa peinture.

Il dira: « J’ai choisi de produire une peinture qui ne raconte pas d’histoires ».

VF est-il Victor FroissardDouble sirop Froissart,35/110, technique mixte sur Placo, 1993. Col.Part.

 

La série « Les Doubles » (Motivée la question de l’altérité et par l’expérience de gémellité des Twin Towers), sont des Natures Mortes en miroir qui interrogent la peinture et la confrontent à sa représentation.

artiste victor froissard gérad massonNature morte X. Acrylique sous encadrement, 50/60×2. Col.part.

 

On connaît par le bouche à oreille sa participation à OFNI (Objets Flottants Non Identifiés – 07/97) la veille du vernissage du vernissage près de Saint Georges sur Cher, mais rien n’est écrit là-dessus.

Plusieurs documents d’expositions attestent de son passage en Nouvelle-Calédonie dans des expositions thématiques : « Peinture de guerre » à la CPS et à « Cruci-Fiction » Galerie H. Janet, Nouméa, en 1999.

Il rencontre D. Delfolie, H. Janet, Y. bouquet, B.Kruger et E. Schmitz, découvre l’Ile Art et son histoire, au Nord dans l’archipel des Belep, territoire qu’il utilisera plus tard comme référence du réel et de l’Utopie.

En 2000, il participe à « Passages » et aux expositions conférences « Les Originaux » et  « Sincérité, Vérité, Réalité » du Centre d’art de la ville.

VF, gérard Masson

« What is behind the curtain ? », Acrylique 210/170 / Rideau opturant, 2010.

 

En 2001 expose Galerie Cimaise « Calédonie » et en 2002 il présente « L’île Art » au Centre Culturel Tjibaou, pour la 5ième Biennale de Nouméa.

vf artiste gérard masson

Le catalogue souligne qu’il utilise la photo et la vidéo sur des préoccupations identitaires propres à l’art et au territoire.

De retour en France, on le retrouve en juin 2004, au Campo Santo d’Orléans pour « Deux socles » (en référence aux Twins) et en juin de l’année suivante, dans une performance lors du festival Orléans Jazz ou il apparaît, un seau sur la tête, sollicitant les gens de la rue, durant l’improvisation sur scène ouverte de deux musiciens.

Par recoupement géographique, on le sait à Pithiviers participant à « Particule Elément-terre ». Une œuvre plantée dans le jardin, inspirée par Mallarmé, qui se présente sous le nom d’ « Action Restreinte ».

Puis à Tours avec « Hadjab » pour « Petits Formats », une suite de photo 9/13 de femmes nues identifiées.

On le trouve sur le site « Identité Remarquable » pour une exposition de « Number One » en Juillet 2010.

En 2012 on le retrouve au Etats Unis. Il dispose d’une page Facebook. En Février 2013 au Musée du Montparnasse, à Paris où il expose une série de palettes sur le thème de journal d’un corps. En septembre à « Identité Remarquable »
Pour une présentation d ‘« Altérité ».

Il vit et travaille à New-York.

Depuis 1999, G.Masson se consacre à l’œuvre de VF